En quelques années, le concept de “city branding” s’est largement imposé dans les gouvernances des métropoles. L’idée est simple : un territoire est une marque, avec son identité et ses valeurs propres ; l’objectif est de les mettre en valeur afin d’attirer populations, entreprises ou événements, que l’on soit une ville, une région ou un terroir (on parlera alors plus généralement de “marketing territorial”).
Le chercheur Boris Maynadier qualifie “d’organisation des potentialités stratégiques de la ville” cette transformation des villes en marques, qui peut prendre des formes diverses : de l’identité visuelle caractérisée par un “logo”, à la dynamisation sous toutes ses formes du tissu économique local.
Le scope est donc particulièrement large, peut-être trop. Souvent caricaturé, le city branding ne cesse de diviser. D’un côté, ses plus fervents partisans y voient une réponse nécessaire à la concurrence exacerbée entre les territoires.
En face, ses détracteurs les plus acerbes fustigent cette nouvelle marchandisation des espaces publics. Ce sont à ces critiques que l’on s’intéressera dans cette chronique, car elles méritent notre attention en soulevant de vraies questions autant urbanistiques que sociétales.
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