Si vous vivez dans un espace très bétonné comme une majorité de personnes, vous n’avez sans doute pas vu une abeille butiner depuis longtemps ! Pourtant, ces insectes ancestraux font vivement parler d’eux depuis une bonne dizaine d’années, et les villes ne sont pas étrangères à ces bourdonnements de couloir… Car vous le lirez à peu près partout, les abeilles sont actuellement en danger pour différentes raisons, alors même qu’elles constituent une division essentielle pour l’équilibre et le bon fonctionnement de la biodiversité terrestre. En Europe et ailleurs, des colonies entières de ces précieux pollinisateurs disparaissent, et les espaces urbains (entre autres) se mobilisent depuis quelques temps pour tenter de les sauver…
Save the queen Bee !
C’est donc un fait depuis plus de dix ans, l’un des piliers de la vie sur Terre risque d’être condamné si l’on ne s’en préoccupe pas sérieusement. Les causes de cette mortalité accélérée sont multiples, les pesticides agricoles et le réchauffement climatique en tête. Récemment, le sujet était d’ailleurs vivement discuté au sein même du gouvernement français en annonçant en juin dernier « le maintien de la loi interdisant les néonicotinoïdes, pesticides ‘tueurs d’abeilles’, à partir de septembre 2018 ».
A peu près au même moment, une opération nationale était lancée en parallèle : la journée « On sème des fleurs pour les abeilles ».
« À l’initiative de l’OFA (Observatoire français d’apidologie), le contenu de 100.000 sachets – dans chacun il y a 3 000 graines de fleurs mellifères, chaque plan donnant environ quatre fleurs – sera semé par les partenaires ayant soutenu cette opération. »
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