La ville, un espace de travail sur demande ? L’idée n’est pas neuve. Elle peine pourtant à se mettre en place1. Ainsi, la « tiercarisation » des espaces urbains se limite pour l’heure à des lieux relativement bien définis : télécentres, cantines, espaces de co-working, voire bureaux partagés et postes de travail en accès réservé pour les firmes mondialisées. Mais il ne s’agit finalement que de multiplier les bureaux « externalisés », dès lors suffisamment bien dispersés dans l’espace de la ville pour répondre aux besoins des travailleurs nomades2.
C’est d’ailleurs ce constat qui nous a amené à proposer le néologisme « cubiclitaire » lors de la conférence Chronos « Demain, le travail mobile ? », contraction de cubicle et d’ubiquitaire, décrivant donc le maillage du territoire par des cubicules éparpillés. Si cette « ville cubiclitaire » est une réalité de plus en plus tangible, comme en témoignaient les débats de la journée3, qu’en est-il de la « ville open-space », ouverte et collaborative ? Ou pour aller droit au but : comment (et pourquoi) faire de la ville un tiers-lieu géant ?
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