Parmi les mutations urbaines que l’on peut observer au fil du temps, celles qui s’opèrent au niveau des commerces sont particulièrement remarquables. On vous a déjà parlé ici des transformations du supermarché et des centres commerciaux au cours des dernières années. Aujourd’hui, nous nous intéresserons à un modèle européen en pleine métamorphose depuis moins de dix ans : le hard discount ! Alors qu’au Japon, le modèle se décline en une multitude d’offres toutes plus judicieuses et efficaces les unes que les autres, le cas européen bas de l’aile. Dans ce premier billet thématique, nous observerons les origines, et les mutations récentes de cette figure singulière de la distribution contemporaine.
Le hard discount, qu’est-ce que c’est ?
Lancé en Allemagne en la fin des années 1940 par les créateurs des magasins Lidl (ou encore Aldi), le marché du « hard discount » se fonde sur un modèle économique simple permettant de baisser le prix d’achat des produits proposés. Pour une définition plus détaillée, voici un passage de la page Wikipédia dédiée :
« Le principe du hard-discount repose sur un assortiment limité, de marque propre ou non, une maîtrise des coûts de fonctionnement et une simplification des processus.
Ceci implique une mise en scène – présentation, animation – limitée et une plus grande polyvalence professionnelle des travailleurs par rapport aux supermarchés de même taille.
La maîtrise des coûts vise à fidéliser les clients par le prix de vente en appliquant des taux de marque bas, par rapport aux commerces de proximité et aux magasins de même taille.
Le business model ainsi construit permet à de petites structures avec une zone de chalandise restreinte de prospérer, contrairement à celui des hypermarchés, basé sur des économies d’échelle qui a besoin d’une plus grande zone de chalandise. »
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