De tous les secteurs impactés par “l’économie servicielle”, les transports sont peut-être le plus emblématique. Après tout, les transports en commun ne sont-ils pas le plus bel exemple de mutualisation d’un équipement afin d’en minimiser le coût d’utilisation ? Mais l’arrivée des “partages” dans le secteur automobile, parangon de la mobilité individualiste, soulève aujourd’hui de nombreux débats… avec pertes et fracas.
Nous avons vu, dans nos précédentes chroniques « L’économie du partage en questions – #2 : le bâti, entre ouverture et tractations » et « L’économie du partage en questions – #1 : vers une ville mutualisée ? », comment l’économie dite “servicielle” faisait progressivement sa place dans notre société, et notamment dans la mutualisation de l’espace habitable (logements, bureaux, etc.). Intéressons-nous aujourd’hui au cas des mobilités, particulièrement touchées par le phénomène. Cela n’est d’ailleurs pas anodin : c’est en effet avec le covoiturage et l’autopartage que le sujet s’est progressivement démocratisé, réinterrogeant les fondements de nos modèles économiques (le partage d’un véhicule plutôt que son achat, alors que l’automobile était et reste un objet particulièrement statutaire), et plus généralement de l’ensemble de l’écosystème de mobilité afférent (quelle assurance automobile pour l’autopartage, par exemple ?)
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