A qui appartient la fabrique de l’espace urbain ? Longtemps, la question ne s’est tout simplement pas posée, du moins pas aussi frontalement, tant les lignes semblaient figées dans le marbre. Maîtrise d’œuvre d’un côté, maîtrise d’ouvrage de l’autre : ce duo aura contribué à définir les modes de gouvernance urbaines contemporaines, que l’on pourrait résumer ainsi : aux collectivités les prises de décisions, aux « praticiens de la ville » celles de l’exécution. Au fil des années, le second groupe se sera étoffé avec de nouveaux corps de métiers, plus ou moins influents dans la production de l’urbain : outre les traditionnels architectes, urbanistes et géographes, sont venus se greffer les designers (avec les théories de « l’urban design »), les sociologues et anthropologues, les prospectivistes, et plus ponctuellement les artistes et autres scénographes urbains. Un panel de compétences nécessaire pour couvrir l’ensemble des enjeux urbains, partageant de surcroît un même « vocabulaire » de par leur matériau de travail commun : l’espace et ses transformations.
Cliquez sur l’image pour accéder à l’article complet
Pour aller plus loin sur le même sujet :
– Blâme et éloge du colonialisme publicitaire
– Chroniques des villes agiles : l’essor des parklets
– Extension du domaine de la pub : IBM à l’assaut de la ville agile
– Les nouveaux espaces urbains, espaces publicitaires