La ville, terrain privilégié de la rencontre amoureuse ? Malgré la grisaille de façade souvent décriée par nombre de citadin.e.s, la ville s’offre aussi comme décor pour des expériences que l’on qualifiera de sensuelles, qu’elles soient éphémères ou plus durables. Entrevoir le corps dénudé d’un.e voisin.e derrière le voile d’un rideau échancré, abandonner sa pudeur au détour d’une cage d’escalier éméchée, ou rougir de plaisir en croisant le regard captivant d’un.e inconnu.e…
La liste est longue des pérégrinations amoureuses qu’il est possible de pratiquer en ville, et qui contribuent à faire de nos ruelles des continents de plaisirs assumés. Voici donc, piochés dans notre veille, un petit recueil d’articles dédiés à l’érotisme urbain… histoire d’affrioler vos cœurs que l’on sait sulfureux, chers lecteurs et chères lectrices !
La première occurrence de cette thématique aguicheuse remonte à 2011, et parle de marketing territorial sonore dans Kabukicho, le chaud quartier de Tokyo (déjà, notre passion pour le Japon fripon !)
Mais attention : il n’y a pas que les rues remplies de love hotels et de peep shows qui ont le privilège d’accueillir nos coïts et caresses : le mobilier urbain peut parfois être réinterprété, cajolé ou encore courtisé… En improvisant un strip-tease agrippé au panneau « STOP » le plus proche, par exemple ?
Plus imaginative encore, la vidéo du projet artistique « Humping Pact » est venu titiller nos imaginaires impudiques en proposant des performances visuelles plus qu’intrigantes. On ne se lasse pas d’admirer ces orgies de corps, s’adonnant à une simulation coïtale effrénée, au rythme silencieux de terrains vagues en déroute…
En 2012, enfin, naissait notre manifeste usuel de cette ville aphrodisiaque. Les bases et valeurs de la masturbanité, que l’on professe et défend ardemment depuis, tiennent donc dans le cours traité présenté ici.
Néanmoins, si nous percevons un avenir excitant dans cet espace urbain polisson, certains acteurs du secteur se rhabillent en vitesse dès que le marché du sexe pointe le bout de son buste. Le billet suivant revient sur la (maigre) place accordée dans nos villes aux échoppes pourvoyeuses de charmes…
Enfin, toutes smart soient-elles, nos villes en quête d’intelligence n’échappent pas à ce déferlement de vice, loin s’en faut. Le numérique a ouvert la boîte de Pandore de la partouze urbaine : quoi de mieux que les médias géolocalisés pour se fixer un rendez-vous improvisé ? Deux clics pour une envolée lubrique : et si c’était ça, la ville de demain ?
Bref, vous l’aurez compris : on rêve de villes plus libertines ! Et pour ce faire, on combattra jusqu’au dernier baiser.
(A vos pissous les coquinous !)
Peut-être aurez-vous entendu parler de biche.me petite app pour prédateurs organisés.