Rares sont les jours où notre fil d’actualité est épargné par les annonces prophétiques ici et là faisant état d’un « essoufflement » des espaces commerciaux. Pour pop-up urbain, cinq années de veille sur le sujet et le sentiment de voir un formidable potentiel bridé nous ont finalement décidé à nous retrousser les manches. Alors, au nom d’un mode de vie vieux de douze millénaires (datation estimée des premiers bazars d’Iran), des quelques âmes perdues qui n’effectuent pas encore l’ensemble de leurs achats sur smartphone, et de la poignée de candides en quête d’interactions humaines chaleureuses, pop-up urbain vous tease, en quelques lignes, les brides de sa prochaine grande étude en souscription sur l’espace commercial de demain (plaquettes commerciales en fin d’article).
L’espace commercial comme centralité urbaine
Partons de la base : un espace commercial a pour vocation de rassembler, dans un même lieu, tous les produits et services nécessaires à la vie d’un citadin. Il correspond également à une amélioration de la qualité de vie, en particulier en zone périurbaine où le tissu commercial est par définition diffus. Dans cette perspective, et quand bien même ce modèle connaît quelques accrocs, la disparition pure et simple des espaces commerciaux centralisés paraît difficilement envisageable. Ils ne pourraient qu’être remplacés par des structures offrant le même niveau de « centralité », ô combien essentiel en périphérie.
Plus largement, qu’il s’agisse de petites galeries marchandes dans les entrailles de la cité, ou de grands édifices architecturaux qui colleront à notre époque, les espaces commerciaux ont toujours dépassé leur statut de simples lieux de consommation. Cette fonction sociale avait déjà été imaginé par Victor Gruen, l’architecte du tout premier centre commercial : l’idée était de créer un véritable lieu de rencontre et de proximité, agrémenté de fontaines et de jardins, le tout offrant la disponibilité de nombreux commerces. Toutefois, l’utopie de Gruen s’est progressivement estompée pour donner lieu au schéma que l’on connaît : des populations qui se croisent dans ce qu’elles ont de plus varié, mais sans la moindre interaction.
L’héritage social de Gruen a pourtant aujourd’hui, plus que jamais, l’opportunité de revenir au goût du jour. Créer du lien en favorisant l’échange dans un cadre récréatif serait en effet salvateur sur bien des points. A l’heure où nos territoires souffrent d’un certain repli sur soi, l’espace commercial pourrait devenir un terrain de brassage inédit, une passerelle entre les générations et les différentes couches sociales, encourageant la fidélisation, et contribuant de facto à bâtir l’imaginaire des centres de demain… C’est du moins notre conviction profonde (on exagère à peine).
La ville a besoin de ses espaces commerciaux, autant qu’ils ont besoin d’elle
Car n’en doutons pas : passées les questions conjoncturelles, et parce que la dimension sociale est bien souvent indissociable de l’acte d’achat (du style vestimentaire aux céréales, en passant par les jeux vidéo de la petite dernière), la ville aura indéniablement besoin de ses espaces commerciaux à l’avenir. Toute la question sera de savoir sur quoi s’appuyer pour les bâtir, et de les faire entrer en résonance avec le tissu urbain existant. Rien ne sert de construire, il faut séduire à point !
Peu de lieux peuvent en effet se targuer de posséder un imaginaire aussi puissant que les zones commerciales. Encore moins ont la faculté d’en exploiter le potentiel sans tomber dans l’enchiantement classique. C’est là toute l’énergie que pop-up souhaite insuffler à l’étude en souscription que nous vous présenterons en fin de billet. Car si la culture populaire regorge de malls et autres galeries marchandes, il est souvent regrettable de constater que nos surfaces commerciales réelles se perdent dans un isomorphisme institutionnel qui peine à s’en inspirer. Celles qui, à l’avenir, sauront tirer profit de ces représentations sortiront du lot… et seront les plus à même d’en incarner les futures.
Des centralités du passé ? Des centralités d’avenir !
Dans ce nouvel échiquier qui prend forme, bénéficier de telles structures constitue un privilège inestimable. Et si l’avènement du numérique est souvent perçu comme une menace par les acteurs du commerce physique, il faut rappeler que toutes les études menées tendent à déconstruire les chimères associées depuis des décennies aux télécommunications. En effet, les individus aux intérêts communs auront plutôt tendance à créer une proximité selon leur localisation, grâce au numérique, pour mieux se réunir dans le monde réel. De ce fait, ils recherchent un lieu de rassemblement qui possède les attributs pratiques et conviviaux correspondant à leurs attentes. Qui a dit que l’espace commercial ne pourrait pas leur trouver une petite place, entre deux boutiques multimédia ?
Imaginaires urbains, un Graal à saisir
De fait, si certains prédisent une fin de règne du modèle des espaces commerciaux dépassés par les dangers extérieurs, pop-up urbain y voit davantage un potentiel muselé au fil du temps par le modèle lui-même, et se tient prêt à avancer ses arguments. Libérer cette force qui a fait leur grandeur, c’est casser la normalisation impersonnelle de ces lieux pour les réinventer à partir du mythe qu’ils incarnent dans l’inconscient collectif.
Voici donc l’objectif de cette étude : apprendre à mettre en valeur ces imaginaires de façon astucieuse, afin de reconduire les espaces commerciaux au cœur des centralités de demain. Elle s’adresse évidemment aux acteurs traditionnels du secteur, mais aussi à toute entreprise souhaitant se frotter aux mutations du tissu commercial. L’étude est ouverte aux souscriptions, dans une version classique et dans une version premium (option « partenariat fondateur »). Toutes les informations sont disponibles dans les plaquettes ci-dessous. N’hésitez pas à nous faire part de vos questions ou demandes particulières ! Il nous tarde déjà de nous y plonger…
PDF de la plaquette – Offre Classique
PDF de la plaquette – PARTENARIAT FONDATEUR