[Les interventions de Jérôme Denis (Scriptopolis) sont toujours riches d’enseignements, surtout lorsqu’il pose son regard averti sur les « transformations radicales de la ville sous l’influence des TIC » le temps d’un atelier à l’EHESS.
En voici le compte-rendu non exhaustif mais agrémenté de quelques commentaires, sur un sujet (la critique d’un certain techno-positivisme) qui me tient véritablement à coeur (cf. la « clever city« ). Billet initialement rédigé pour le Groupe Chronos, la suite est donc à lire sur leur blog.]
–
Peut-on critiquer le concept d’open data et, plus généralement, les promesses de la ville numérique ? Le propos, volontairement saugrenu, s’interroge sur la prédominance d’un discours ultra-positiviste. La contestation – même constructive -, risque d’être taxée de réactionnaire. Allons-y quand même !
Derrière d’indéniables perspectives d’intégration du numérique urbain, interrogeons-nous sur les corollaires d’un discours rarement remis en cause. Il y a quelques temps déjà, Simon Chignard questionnait le versant « politique » de l’open data. Il rappelait notamment les fondements « libéraux » de la culture digitale / hacking (fortement anglo-saxonne) et de son culte de la transparence. [Pour rappel, le lobbying en faveur de l’ouverture des données est né en Angleterre à l’initiative d’un média privé, avant de franchir l’Atlantique avant la Manche]. Plus globalement, où sont les « imprévus » négatifs de l’open data ?
L’open data face à ses manichéismes
[…] Les promesses de la ville numérique ne doivent pas occulter ses dommages collatéraux. Si l’on souhaite véritablement pacifier la ville, il importe de s’interroger sur ce sujet, et de réfléchir aux modes de « co-production » qui pourraient en limiter les externalités négatives.Lire la suite sur Trajectoires Fluides, le blog du Groupe Chronos
–