L'observatoireContributions

Flirt urbain, graffitis sexuels et géolocalisation (Owni)

Le 16 février 2011 - Par qui vous parle de , , , , dans

[ Note de Philippe G. : Pour sa première chronique d’URBAN AFTER ALL, Nicolas Nova s’attaque aux us et coutumes de la rencontre sexuelle, du graffiti explicite aux applications plus discrètes. PS : Pour ceux que le sujet intéresse, sachez que Nicolas est aussi l’auteur de Comprendre les médias géolocalisés publié chez FYP Editions ;-)

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Extrait :

Toute bonne journée de Saint Valentin [billet original publié le 14.02] ne doit pas occulter que la consécration du couple passe d’abord par des rencontres. Et la découverte, le frottement, la mise en relation… ce sont bien des questions pour Urban After All !

Par sa capacité à concentrer beaucoup de monde dans un même espace, la ville est certainement un environnement de choix pour maximiser les découvertes et les rencontres. On pense évidemment à la ville business (faire des affaires), commerçante (acheter, échanger) ou se cultiver. Mais les rencontres amoureuses et ses avatars plus évasifs ou moins “profonds” (du “public sex” au sexe tarifé) sont clairement une composante urbaine à ne pas négliger, comme Philippe le montrait il y a deux semaines.

Pour l’observateur de la ville attaché à ces petits détails qui échappent à l’attention, les rencontres amoureuses ou à caractère sexuelles sont un sujet évidemment très riche. C’est particulièrement la manière dont certains “se signalent” aux autres qui m’intéresse ici : clins d’oeil à la sauvette ou sifflements dans la rue sont des exemples classiques, voire éculés et en général rarement couronnés de succès. Mais il y a plus intriguant et surtout plus direct dans des messages moins visibles. Je pense notamment aux graffitis dans les toilettes publiques (exemple millénaire) et l’utilisation des services géolocalisés.

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