Si la ville est « un média comme les autres », quelle place peuvent / doivent y occuper les marques ? C’est de cette interrogation qu’est né le texte suivant, s’appuyant notamment sur l’excellent mémoire d’Aude Castan (dédié à la réappropriation de la Smart City par la pub), et sur quelques initiatives pionnières telles que ce panneau d’information « hacké » de manière fascinante par McDonalds en gare de Varsovie :
Un exemple subjuguant de créativité urbaine (ou de cynisme éhonté, c’est selon), qui soulève logiquement un grand nombre de questions urbanistiques et sociétales… notamment sur la manière dont les acteurs de la mobilité vendent à Coca Cola et d’autres le « temps de transit disponible » de leurs usagers (en particulier les gares et leurs dérives marchandes).
L’explosion des mobilités est une contrainte supplémentaire pour le marketing, qui devra apprendre à traiter cette audience volage. Mais elle peut être une contrainte vertueuse, si les marques réussissent à en tirer partie pour réinventer leur rôle dans l’espace de la cité… avec d’évidentes limites déontologiques, qu’il est urgent d’introduire dans le débat public. Eléments de réflexion et introduction à l’OuMaPo : la ville comme OUvroir de MArketing POtentiel, terrain de jeu pour créatifs en verve.
Cet article est publié dans la revue Influencia n°3, justement consacré à la mobilité dans tous ses états, et dont une version light est disponible en ligne. Il a été rédigé suite à une présentation donné sur le sujet lors du colloque UrbanTrends #2. Merci à Influencia pour cette belle publication, et les illustrations qui l’accompagnent… Cliquez sur l’image pour accéder à l’article complet !
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