Pourquoi avoir créé Cmarue, là où on imagine que la question de l’occupation commerciale relève du pouvoir public ?
L’activité commerciale relève de l’initiative privée. La gestion des locaux se fait dans un rapport d’offre et de demande. Avec la vague de désertification commerciale et les centres-villes vides qui deviennent un enjeu national, le pouvoir public adopte petit à petit des démarches, et notamment un travail d’enquête sur les besoins des habitants. Des boutiques éphémères peuvent également par exemple être créées dans cet objectif. De la même manière, des sociétés d’économie mixte ont été mises en place : elles préemptent des locaux pour y installer des commerces de proximité.
Il n’appartient pas au pouvoir public de développer des solutions technologiques pour favoriser la consultation citoyenne. Ce volet dit civic-tech est souvent pris en charge par de nouveaux entrepreneurs, sensibles aux questions de la vie publique et du lien social. Pour Cmarue, nous sommes partis du fait que, dans notre vie quotidienne, nous observons des commerces ouvrir et fermer, sans que les résidents ne soient interrogés, et ce alors même que les technologies de crowdsourcing existent depuis longtemps ! Or, c’est important tant pour l’habitant, qui a un besoin à satisfaire, que pour le futur commerçant, qui pourra mieux envisager la demande et adapter ses services.
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