Voici quelques extraites de l’article pour lequel nous avons été interrogés :
« Le spécialiste de la ville numérique et co-créateur du cabinet de conseil en prospective urbaine Pop-Up Urbain Philippe Gargov partage cet avis et rappelle pour sa part qu’«Instagram matérialise des dynamiques qui existaient déjà depuis longtemps et vient compléter une manière de témoigner de l’attractivité d’un lieu.»
À la question de savoir ce qu’Instagram «fait» finalement à la ville, Philippe Gargov considère que le réseau constitue une nouvelle manière de s’approprier une esthétique urbaine. Il s’en explique : «Prenez le courant du brutalisme. C’est une architecture largement revalorisée aujourd’hui sur Instagram alors qu’elle était regardée de manière négative pendant un temps. Sa mise en valeur par des photographes aguerris a contribué à la ré-appropriation d’un bâti laissé en jachère.»
Si le réseau ne «créé pas des envies de toutes pièces» comme le formule Philippe Gargov qui rappelle que l’algorithme d’Instagram amène l’utilisateur à suivre des contenus proches de ses intérêts déjà enregistrés par la plateforme, il peut toutefois permettre de renouveler le regard porté sur la ville, pour ceux qui s’y intéressent. »
L’article dans son ensemble, publié le 24/12/20, est par ailleurs lisible en entier sur le blog de tema.archi.