Dans ces colonnes, nous avons déjà évoqué diverses façons d’aborder les faces cachées des villes… C’est notamment le hobby des explorateurs urbains qui investissent structures abandonnées et autres interstices souterraines. Comme nous l’évoquions alors, ces escapades clandestines s’institutionnalisent, jusqu’à devenir la marotte de certains événements organisés par les villes elles-mêmes, voire d’une forme de tourisme dite “alternative”. Nous avions notamment examiné la tendance qui tend à ouvrir les chantiers urbanistiques au public, le temps d’une visite sécurisée.
Dans la continuité de cet intérêt pour les secrets urbains et la ville sous-jacente, on s’intéressera aujourd’hui à l’une de leurs manifestations couramment mise en avant par la presse de divertissement ou spécialisée : les bien nommées façades factices !
Le frontispice is a lie
Vous en avez probablement entendu parlé au détour d’une anecdote orale ou d’une lecture sur le Paris insolite, les façades factices sont des éléments de paysage urbain qui éveillent généralement la curiosité. Vous l’aurez compris, ces trompe-l’œil urbanistiques sont des édifices qui, en apparence reprennent les codes esthétiques et de construction des villes dans lesquelles ils s’inscrivent… Mais ils n’abritent ni habitants ni travailleurs ! Ce sont de fait des décors camouflant des appareils et infrastructures destinées au bon fonctionnement de la ville.
Le choix de “déguisement urbanistique” joué par la façade est ainsi adapté au style du quartier et de la rue d’accueil de ces bâtiments fonctionnels. Dans le palmarès parisien, on trouve aussi bien de l’immeuble haussmannien traditionnel que des bâtiments plus récents et assez insignifiants…
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