Nettoyer sa ville en courant : le plogging
Tendance née en Suède en 2016, le plogging est la contraction des mots “plocka upp” (“ramasser”, en suédois.) et “jogging”. Et comme son nom l’indique, cette activité consiste à faire de la course à pied tout en ramassant les détritus qui jonchent le sol le long de son parcours. Ce mouvement émerge d’abord à Stockholm, où une poignée d’habitants se sont sentis de plus en plus concernés par la pollution croissante de la capitale scandinave[1]. Différents groupes de joggeurs commencent alors à associer ramassage des déchets publicsavec exercice physique. Rapidement, la démarche gagne d’autres villes du pays. Puis à partir de 2018, elle gagne en reconnaissance à l’international, une partie de ce public mondial ayant été sensibilisé aux questions liées à la pollution au plastique, notamment suite à la vague d’articles portant sur le vortex de déchets du Pacifique nord, publiés cette même année. En France, c’est à Nantes que l’initiative semble avoir débuté.
Le plogging a un triple intérêt. Tout d’abord, et c’est le plus évident : il permet de pratiquer le jogging. Car la base même de l’activité reste la course urbaine. Ensuite, du fait du ramassage de déchets, le plogging permet de faire travailler différents muscles, en plus de ceux qui sont mobilisés par la course. On fera des squats plutôt que se pencher pour se saisir des ordures au sol, on va mobiliser davantage ses bras, et le port des sacs chargés de détritus permettra une musculation des biceps supplémentaires. Enfin, bien sûr, le plogging rend la ville plus propre.
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