Un concept prometteur…
Evidemment, sur le papier, la gratuité des transports en commun n’augure que du bon. Désengorgement des voies de circulation, solidarité avec les populations les plus précaires, baisse de la pollution… Les avantages sont innombrables. D’ailleurs, ce n’est pas qu’une utopie d’illuminés ou de grands rêveurs puisque de nombreuses villes européennes ont franchi le pas. Compiègne fait office de précurseur en France. On peut y utiliser le réseau de bus et d’autocars gratuitement du lundi au samedi depuis 1975 ! Elle a été suivie par Châteauroux en 2001, Aubagne en 2009 et Niort en 2017. Tallinn, la capitale estonienne, permet quant à elle à ses 450 000 habitants d’utiliser gratuitement l’ensemble des réseaux de bus, tramways, trolleybus et trains de banlieue depuis 2013 – devenue de fait la première capitale européenne à mettre en place cette politique !
Dans l’ensemble de ces territoires, l’expérience est concluante. Si le nombre d’usagers est évidemment en hausse, le réseau de transport en commun s’est aussi densifié en multipliant les stations desservies et ainsi répondre à un maillage élargi du territoire. En outre, les flottes de bus ou tramways ont augmenté, pour répondre à la demande. En France, la plupart de ces initiatives sont financées grâce à une large participation des entreprises de plus de dix salariés au Versement Transport (VT). Les particuliers ne sont ainsi pas imposés davantage, et ce Versement Transport a un poids minime pour les entreprises.
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