Cela devrait être une évidence pour tout le monde : le gène « collaboratif », sur lequel repose un nombre croissant de services communautaires -, ne se suffit pas à lui même. Autrement dit, la participation des utilisateurs ne semble pas un carburant suffisant pour alimenter ces expériences.
Ce principe du tout-collaboratif a maintenant quelques années de bagage dans les jambes : il était ainsi à l’origine de la formulation, initiée par Chronos et la Fing, de la fameuse « Ville 2.0« . Un torrent d’eau a coulé sous les ponts depuis ces premiers balbutiements et ébauches de réflexion (« Le collaboratif, gène du transport intelligent« , 2007).
Et pourtant, malgré les multiples et réguliers contre-exemples, des innovateurs continuent à nous vendre le sacro-saint collaboratif comme une panacée, capable de régler tous les problèmes d’engagement que rencontrent les secteurs urbains, qui de l’urbanisme, qui du transport, qui de la cartographie. L’enjeu est pourtant plus nuancé : il s’agit de faire entrer le collaboratif de plain-pied dans l’âge adulte, en lui donnant enfin les moyens de son émancipation. Comment ?
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