Le quai de métro fait partie de ces innombrables objets urbains sur lesquels l’innovation ne se penche que trop rarement. Il y aurait pourtant fort à faire dans ces espaces tellement spécifiques, et dans le même temps particulièrement génériques (quelques exemples à travers le monde). Parce qu’ils sont une sorte de rue à l’échelle réduite, les quais de métro se révèlent en effet d’intéressants laboratoires pour inventer l’espace public urbain de demain. Encore faut-il se pencher d’un peu plus près sur ces quais, qui traversent les décennies sans jamais prendre de rides.
Droit d’inventaire
Le quai de métro se prête volontiers à l’innovation. Le grand nombre de contraintes qui pèsent sur ces portions de territoire explique cela : espace souterrain et particulièrement restreint, dangerosité des voies, densité de population et variabilité de l’affluence… autant de facteurs qui obligent à trouver des solutions toujours plus créatives.
Pour mieux le comprendre, il apparaît nécessaire de faire l’inventaire de tous les équipementsqui parsèment un quai de métro, des plus rigides (compteurs électriques, téléphones de sécurité, panneaux d’informations…) aux plus agiles (distributeurs de boissons, poubelles…), en passant par le mobilier évolutif et potentiellement modulable (bancs et sièges à l’empreinte variable, installations éphémères…). A chacun de ces équipements correspond en effet un problème précis, auquel répond une solution innovante.
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