Dans notre précédent billet, nous abordions la question de la muséographie institutionnalisée, et de son rôle dans le territoire. Car si l’effet Guggenheim est bénéfique à l’économie d’une région, il ne conduit pas nécessairement à la démocratisation de la culture. Le musée serait devenu un écrin où l’on voue un culte à la culture, sans remise en question, hermétique aux profanes n’ayant pas le bagage culturel pour l’appréhender. Dans ce deuxième article consacré aux musées comme objets urbanistiques, nous nous intéressons aux initiatives visant à dépoussiérer ces établissements.
Renouveler la muséographie en s’inspirant des hackathons
Nous ne pouvions pas commencer cet article sans parler de Museomix. Créé en 2011, ce rendez-vous annuel a lieu autour du week-end du 11 novembre, et réunit un millier de participants dans le monde. L’objectif : réinventer la façon dont les publics se réapproprient les musées. Pendant trois jours, des équipes aux profils variés (médiateurs, communicants, développeurs, graphistes…) vont œuvrer pour concevoir un prototype qui sera mis à disposition du public le dernier jour de l’événement. Les organisateurs de Museomix soulignent cependant que ces prototypes ne sont pas une fin en soi, même s’ils sont bien accueillis par les visiteurs. Libre au musée ayant accueilli tel ou tel prototype de le mettre en place de façon plus pérenne par la suite, ou de le modifier pour mieux répondre à ses besoins.
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