13 décembre 2021
Par

L'observatoireContributions

Retours sur le Festival DLV #1 – “On peut construire de belles choses à partir des anomalies !” (Demain la ville)

Le 22 septembre 2021 se tenait à Lyon le premier “Festival Demain la ville” : un après-midi d’échanges et de débats réunissant une douzaine d’invités et portant sur les nombreux défis de la ville de demain. Un Festival coorganisé par Demain la ville, la Fondation d’Entreprise Bouygues Immobilier et UrbanEra (la marque aménageur de Bouygues Immobilier) et placé sous le signe du “rêve”. Ville rêvée, rêves de ville : comment imaginer la ville de demain pour qu’elle soit à la fois fonctionnelle et désirable ?

Comme l’a souligné la crise sanitaire de 2020, les pratiques urbanistiques contemporaines ne répondent pas toujours à ce difficile compromis entre l’utopie et le concret. Dès lors, comment redonner du sens au rêve sans perdre de vue sa nécessaire incarnation dans l’espace urbain ? Pour tenter d’y répondre, le Festival s’ouvrait sur une prise de parole de Sylvain Grisot. Face à la foule éclectique de la Cité des Halles, vaste projet d’urbanisme transitoire ouvert au public durant tout l’été, le fondateur du bureau d’étude Dixit.net s’en est donné à cœur joie pour amorcer les débats…

Le 13 décembre 2021 - Par qui vous parle de , ,

Comment rêver la ville de demain ? Pour Sylvain Grisot, il suffit tout simplement de… regarder autour de soi. “La ville de 2050, elle existe déjà autour de nous à 80%. Par définition, on habite déjà la ville du futur ; la question c’est de savoir comment on transforme celle qui nous entoure !” Pour y parvenir, le consultant évoque bien entendu “l’urbanisme circulaire”, du nom de son ouvrage publié en 2020 et sous-titré : “Pour des alternatives concrètes à l’étalement de la ville”. Car “faire la ville sur la ville”, puisque c’est ainsi que l’on pourrait résumer l’urbanisme circulaire, n’est pas qu’une question d’ordre urbanistique. Il faut y voir une approche presque philosophique sur la manière dont on aménage le territoire, et plus largement dont on structure la société. Les confinements successifs de 2020 l’ont d’ailleurs rappelé avec une certaine acuité, renforçant le désir de maisons individuelles de certains ménages vivant dans les grands pôles urbains. “Si la traduction de l’exode urbain c’est ‘Tous dans le périurbain’, alors on va droit dans le mur”, déplore d’ailleurs Sylvain Grisot.

Lire la suite sur Demain la ville, le blog urbain de Bouygues Immobilier