Deux récentes actualités londoniennes sont venues remettre sur le devant de la scène un sujet qui n’en avait pas vraiment besoin. Début août, une place de parking à ciel ouvert a été mise en vente pour la bagatelle de 350 000 euros, soit plus de 1 500 euros le m² de stationnement. Plus anecdotique mais pas moins porteur de sens : début septembre, on apprenait qu’un gratte-ciel de la capitale faisait fondre la taule des voitures trop longtemps garées à ses pieds…
Ces deux exemples témoignent, chacun à leur manière, des tourments dans lequel est aujourd’hui plongée l’automobile en ville. Le stationnement y apparaît à la fois comme le symptôme des maux de la voiture, mais peut-être aussi la solution d’une ville mobile qui reste à construire. Cela ne se fera toutefois pas sans soulever de houleux débats…
PARK(ing) DAY France aura lieu le 20 septembre prochain, c’est-à-dire demain.
Plus d’information sur le site de l’événement.
Si le premier exemple londonien résume à lui seul le manque d’espace auquel sont aujourd’hui confrontés les mobilités urbaines, et l’automobile individuelle en particulier, le deuxième symbolise de son côté ce que certains ont baptisé “auto immobile”. Chaque voiture stationnée occupant plus de vingt mètre-carrés d’espace public, impossible de ne pas s’interroger sur la place que mérite d’occuper la voiture dans nos villes.
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