Depuis une dizaine d’années, les “staycations” ont gagné en popularité. Les quoi ? Les staycations ! A savoir : passer ses vacances chez soi. On estime ainsi qu’entre 40 et 50% des Français en sont adeptes, souvent par contrainte financière. La période estivale à présent terminée, il est temps de se remémorer les bons moments de farniente des mois passés en se penchant sur ce mouvement, et sur la façon dont il nous fait appréhender la ville différemment.
Des petits moyens…
Si cette “tendance” a davantage gagné en visibilité il y a une dizaine d’années, c’est d’abord à cause des crises financières et économiques qui ont frappé le monde en 2007. Celles et ceux qui n’avaient pas beaucoup – et ne pouvaient déjà pas vraiment partir en vacances – ont été rejoint par celles et ceux qui possédaient un peu et se sont retrouvés avec moins. Car partir en vacances, c’est un budget : avec le trajet, les réservations de camping ou d’hôtel, les différentes dépenses somptuaires (visites, activités nautiques ou culturelles, restaurants…), l’addition des vacances monte vite et peut rapidement devenir salée.
Donc loin d’être une “tendance” comme on a pu le lire dans certains médias, c’est surtout la nécessité qui pousse une partie des Français à passer leurs vacances à la maison. Mais, même chez soi, les congés ne restent-ils pas des vacances ?
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