Les articles à ne pas manquer
–« A Rouen, le pont où ne marchent que des hommes« , Le Monde ‘Smart Cities’, 26 mars 2018
Le constat exprimé dans le titre de cet article résulte d’un rapport commandé il y a quelques temps par la métropole de Rouen sur la marchabilité de sa ville. Le cas particulier du pont Guillaume-le-Conquérant (dont il est question ici) a participé à faire prendre conscience aux équipes de la ville de Rouen des usages effectivement genrés des espaces publics. Apporter ainsi davantage de mixité dans les pratiques et déplacements urbains devient un enjeu de plus en plus présent dans les stratégies urbanistiques et sociales menées par les collectivités.
L’article du Monde présente de fait une petite étude de cas français tout à fait éclairante. Si le sujet vous intéresse et que vous êtes curieux de connaître d’autres exemples, vous pouvez regarder notre dernière vidéo #FenêtreSurLaVille qui traitait de la « budgétisation sensible au genre » dont il est justement question ici.
–Judith Audin, »Rap et urbex : rencontre entre deux subcultures urbaines (1) et (2)« , 3 et 23 mars 2018
Nous avons découvert ce blog et son auteure en même temps que le présent billet, qui traite d’un phénomène à côté duquel nous ne pouvions évidemment pas passer ! Vous n’ignorez plus notre passion pour la culture rap à la française puisque ces colonnes accueillent un nombre grandissant d’articles dédiés… Nous passons par elle pour traiter divers sujets urbanistiques, et nous sommes ravis que d’autres amateur.es s’y collent pour mettre en valeur leurs propres appétences. Ici, la pratique de l’exploration urbaine et le tournage de clips dans des lieux en friche méconnus du grand public sont analysés et commentés par une passionnée des « deux subcultures urbaines » en question.
–« Urbanisme : à qui donne-t-on les clés de la ville ?« , Libération, 19 mars 2018
Voici un papier qui synthétise et documente un sujet qui nous touche évidemment de plein fouet, à savoir le jeu d’acteurs actuel de la fabrique de la ville et ses nouveaux enjeux. « Aujourd’hui, tout le monde veut faire de l’urbanisme« , caricature l’architecte Philippe Chiambaretta de façon provocante… Pourtant, cette phrase révèle évidemment une poignée de tendances économiques, sociales et politiques actuelles qu’énnonce brillamment l’article de Libération.
L’étude à ne pas manquer
–« Modes de vie et mobilité désirés : quel horizon pour demain ?« , Forum Vies Mobiles, mars 2018
« Depuis 2015, le Forum Vies Mobiles a initié une démarche consistant à regarder de plus près les aspirations des Français pour penser les systèmes de mobilité de demain. » Voici les résultats de cette grosse enquête très enrichissante, où sont révélées les utopies mobiles des Français à travers cinq profiles types. Modes de vie et modes de déplacements idéaux se répondent donc de manière convaincainte dans cette étude prospective à lire d’urgence !
L’émission de radio à ne pas manquer
Série de 4 émissions sur le Grand Paris à écouter sur LSD – La Série Documentaire de France Culture, publiée entre le 5 et 8 mars :
–Le Grand Paris (1/4) Histoire d’une expansion urbaine
–Le Grand Paris (2/4) Une métropole en crise
–Le Grand Paris (3/4) Le Grand Paris Express, métro du futur
–Le Grand Paris (4/4) Quel avenir pour les quartiers populaires ?
Déjà dix ans que le projet de métropolisation de la capitale française a officiellement été « lancé » par le président de la République d’alors, Nicolas Sarkozy. Le 1er janvier 2016, les contours géographiques et le statut particulier de la Métropole du Grand Paris sont officiellement promulgués. Depuis, le projet se concrétise de différentes manières et à différentes échelles – que ce soit dans l’imaginaire et les discours de multiples acteurs concernés, ou plus « concrètement » d’un point de vue institutionnel et urbanistique. La série d’émissions France Culture s’inscrit donc dans une actualité brûlante, et relance le débat sur le Grand Paris à travers quatre prismes critiques tout à fait exaltants.
La vidéo à ne pas manquer
Depuis le temps que l’on vous bassine avec l’animation japonaise, sa créativité et la force de ses représentations… Les organisations nippones ont depuis bien longtemps recours à ce format pour faire la promotion de toutes sortes de produits, lieux, institutions etc. Si ce marketing à la sauce « pop » fait entièrement partie des codes de la publicité et de la communication japonaises, le phénomène reste une spécificité nationale. C’est pourquoi lorsque une institution américaine (l’office du tourisme de l’Oregon en l’occurrence) sort une vidéo promotionnelle animée clairement inspirée des univers oniriques du géant de l’animation Hayao Miyazaki, on ne peut que se réjouir.
Le résultat est tout aussi surprenant que sublime, qui peut le nier ? Si l’objectif d’une vidéo promotionnelle produite par une région du monde est de faire rêver ses touristes potentiels, il semblerait que l’Oregon ait une petite longueur d’avance dans sa stratégie de marketing territorial !
Et si l’imaginaire (et le Japon) était la clé pour promouvoir nos territoires ?