La série documentaire à ne pas manquer
–Liz Gomis, « Africa Riding« , Arte, février 2019
Liz Gomis a rencontré huit femmes et hommes passionnés par la ride (du skate au roller en passant par le vélo) dans des villes où la pratique de ces sports urbains n’est pas encore tout à fait popularisée. Que ces petits documentaires soient filmés au Ghana, au Rwanda, en Ouganda ou au Sénégal, ils nous transportent sur les routes et dans les ruelles africaines pour comprendre l’émergence de ces usages tout en glisse et en figures. Intimiste autant que revendicative, cette mini-série Arte ravira les curieuses et curieux qui s’intéressent de près aux mobilités contemporaines, jeunes et alternatives.
Les livres à ne pas manquer
-Timothy Hannem, Urbex Europe, Arthaud, 2019
L’exploration de bâtiments et de villes abandonnées fascine énormément de personnes. Mais certaines sont plus aventurières que d’autres, au point d’en faire leur dada de vie. C’est le cas de Timothy Hannen, que vous connaissez probablement. Ses principales marottes, ce sont l’urbex, le dessin et les récits. Pas étonnant alors que ce passionné sorte déjà son deuxième bouquin consacré aux édifices désaffectés, où se niche notamment de très beaux dessins des lieux. Après son premier ouvrage qui compilait 50 lieux étonnants en France, Urbex Europe ajoute un certain nombre d’adresses française et surtout, traverse les frontières ! Du Portugal à la Suède, les bâtis fantômes se dévoilent à travers la plume de Timothy Hannen, pour le plus grand plaisir des urbanos en quête de friches morbides.
-Enlarge Your Paris, Les Petits guides du Grand Paris, Ici, 2019
Vous connaissez toutes et tous la team d’Enlarge Your Paris qui s’affaire depuis un petit bout de temps à réhabiliter les territoires franciliens à travers les nombreux atouts qu’ils recèlent. Après leur premier Guide des Grands Parisiens sorti il y a un peu plus d’un an avec Magasins Généraux, EYP revient avec deux petits guides spécialisés sur les rives grand-parisiennes comprenant les canaux d’un côté, et la Seine de l’autre. On a hâte de profiter des beaux jours pour aller pique-niquer au bord de l’eau…
–Jean-Laurent Cassely, No Fake, Arkhê, 2019
« Burrata instagram, brooklynisation & table en formica : le stade hipster de l’authenticité », voici le titre très casselyien de l’interview qui accompagnait l’annonce de la sortie prochaine du nouvel essai de Jean-Laurent sur le site de l’éditeur. Après l’essor des enseignes néo-artisanales ouvertes par des cadres dans les quartiers cool, notre star du décryptage socio-conso s’attaque à un concept esthétique qui essaime notre consommation quotidienne depuis quelques temps. Ce dernier, c’est « l’authenticité », vers laquelle tendent de nombreux commerces de proximité ou de bouche, et plein d’autres images de marque encore. Pourquoi donc la ville et son penchant commercial veulent-il « faire vrai » (mais sentent le fake à plein nez) ? A quelle parcelle de notre psyché de consommateurs et d’urbains s’adresse donc cette stratégie exponentielle ? Vivement que l’on puisse feuilleter ce tout nouvel ouvrage… patience, c’est dans quelques jours seulement. Vous nous connaissez, on ne va pas s’arrêter ici sur la question, on vous reparlera très bientôt de No Fake sur pop-up !
L’émission de radio à ne pas manquer
-« L’urbanisme est-il un sport de combat ?« , France Culture, 5 mars 2019
Le quartier actuel des Halles à Paris ne ressemble certes pas au marché populaire effervescent de la Belle Epoque que peignait Léon Lhermitte en 1844 . Depuis son dernier réaménagement (Patrick Berger feat. Unibail, inauguré en 2016), le Forum des Halles – en tant que centre névralgique parisien – existe-t-il toujours ? Véritable projet à portée urbanistique, ou bien poudre aux yeux architecturale et commerciale, quel est la véritable teneur des nouvelles Halles à Paris ? En tenant compte des différentes critiques que subit ce « ventre de Paris » contemporain, les questions d’espaces publics et de modèles de centre-ville désirables s’imposent inévitablement à nous.
La vidéo virale à ne pas manquer
En Algérie, quand il s’agit de manifester, on ne rigole pas. Et quitte à prendre le pouvoir, pourquoi ne pas remplir un bâtiment en construction de personnes en lutte ? Ces images impressionnantes ont évidemment buzzé sur les réseaux, et on ne pouvait que les archiver ici.
Un bâtiment en construction en plein centre… #Alger #Algérie pic.twitter.com/tOk3n5cxHL
— Zahra Rahmouni (@ZahraaRhm) March 8, 2019
–Saviez-vous qu’un pont spectaculaire aurait pu voir le jour à Bristol ?
–Saviez-vous qu’un quartier populaire afro-américain a été rayé des cartes ?