Les articles à ne pas manquer
–Comment le rap marseillais construit sa centralité à Marseille, Métropolitiques, mai 2021
Même si nos locaux sont situés en plein cœur de Paris, le nôtre (de cœur) est domicilié ailleurs. Vous ne le savez peut-être pas, mais parmi les choses qui lient les deux têtes pensantes de pop-up urbain, il y a cet amour commun pour Marseille. On a chacun nos raisons, mais les battements de la Cité Phocéenne résonne dans notre poitrine depuis notre plus tendre jeunesse. Si le foot et quelques amourettes estivales y sont sans doute pour quelque chose, il semblerait que le rap local incarne le plus beau ciment de cette fascination partagée. On n’a pas forcément multiplié ces écoutes au même moment de nos vies, on ne chérit pas toujours les mêmes artistes MAIS, l’énergie explosive du rap marseillais coule dans nos veines, c’est à n’en point douter. Et si c’était le rap marseillais qui nous avait tous les deux amenés ici, à brasser des imaginaires urbains cryptés pour bidouiller les rouages d’une ville souhaitable ? On s’est peut-être un peu éloignés du sujet mais on voulait manifester notre engoument face à l’existence de cet article qui s’attaque à un sujet crucial et que l’on rêvait de lire depuis longtemps.
–« C’est le langage du moment ». Comment les nouvelles cartes redessinent le monde, Le Monde, mai 2021
Après cette année de pandémie, on dirait que la vie entière est devenue une carte, avec des distances mesurées et une échelle de valeur. Nos déplacements, les lieux et les gens que l’on fréquente, ceux que l’on n’a plus le droit de voir, les malades, les morts, les contaminations… tout est devenu une histoire de chiffres et de représentations de ces mêmes valeurs. A la manière de l’illustratrice Ariane Pinel, on aurait tous dû essayer de tracer les contours des cartes mentales et personnelles de nos « pays confinés » (déconfinés, reconfinés, redéconfinés, reconfinés encore etc.). Mais l’autrice de ce super papier va plus loin, en montrant le très vaste territoire que la carte occupe dans notre société depuis quelques années. Si vous ne vous en étiez pas encore rendu compte, on vous conseille de fait cette lecture, pour une plongée dans l’égémonie cartographique de notre quotidien et nos tropes communs.
Les images à ne pas manquer
On n’a pas pu s’empêcher de rire et d’être agréablement surpris à la fois en tombant sur cette image (officielle). Pourquoi ? Parce que le PLU (Plan Local d’Urbanisme) incarne à nos yeux la chianteur extrême qui régit les villes, tandis que ces trois jeunes et leur chariot estampillé PLU ont l’air ultra détente. On s’attend à les voir sortir des crèmes glacées au matcha bio de ce cette boîte à roulettes, alors qu’ils sont clairement là pour alapaguer les gens dans la rue et leur parler de réglementations urbaines et de concertation citoyenne. C’est marrant (et intéressant) à quel point la com’ publique s’évertue à rendre cool des trucs méga relous.
Le PLU c'est devenu cool, en fait ?? pic.twitter.com/3EWGblO10q
— [pop-up] urbain (@popupurbain) May 14, 2021
Autre image qui nous a marqués ce mois-ci, et qui est 10 milliards de fois plus onirique que la précédente : cette sublimissime illustration de la talentueuse Emilie Seto, que l’on ne présente plus. Vous connaissez notre passion sans limite pour les imaginaires équins en ville ? C’est en tout cas le moment parfait pour teaser la sortie prochaine de notre premier article *papier* sur le sujet. Si sa lecture vous intéresse, vous pouvez soutenir la revue Exercice et acquérir le tout premier numéro, « Images », qui arrive à grand pas <3
https://twitter.com/EmilieSeto/status/1390562562949980163
Le « saviez-vous » urbain
–Saviez-vous que notre rapport aux vacances et au tourisme pourrait profondément changer avec la généralisation du télétravail ? – Source : La merveilleuse newsletter de 15marches
–Saviez-vous que le temps était la clé pour un meilleur aménagement des rues et des mobilités de demain ? – Source : Cette super étude de Benjamin Pradel pour Millénaire 3