Les articles à ne pas manquer
– L’émancipation, au fond de la raquette de retournement, L’Architecture Aujourd’hui, 19 avril 2021
Dans un article publié le mois dernier dans la revue AA, Christophe le Gac dressait une lecture critique du modèle pavillonaire à travers différentes oeuvres cinématographiques anciennes et plus récentes. Même si ce regard critique, porté sur le modèle urbain en question, est partagé par beaucoup d’urbanistes, le « mépris de ces non-lieux » a fait réagir pas mal de personnes du milieu. On retiendra principalement ce texte de réponse écrit par l’architecte et urbaniste Maxence De Block (Vraiment Vraiment) dans les même colonnes. Un vrai coup de gueule prononcé pour condamner le dédain devenu ordinaire que l’on exprime vis à vis de ces lotissements et des usages, voire de la culture qui les entourent. Dans un très beau texte, Maxence De Block a donc choisi le contre-pied de cette dérision généralisée en exposant son vécu joyeux et en défaisant mille et une idées reçues sur ces lieux habités.
– Comment étudier le pouvoir de mobilisation des imaginaires ? Usbek & Rica, 12 avril 2021
Cet article est une synthèse de la thèse conduite par Anaïs Mounereau. Elle porte sur ce passionnant sujet : « Les militants face à l’écologie dans les films de l’Imaginaire » et interroge le pouvoir de mobilisation des imaginaires. Une question qui nous tient à coeur, vous vous en doutez. « En combinant émotion et raison dans un cadre narratif, les imaginaires seraient à la fois des repères plus ou moins conscients pour mener des projections « au quotidien », mais pourraient aussi jouer un rôle mobilisateur pour orienter, montrer ou donner envie à une audience de transformer ses pratiques. » A partir de cette hypothèse, le texte met en perspective le rôle de ces imaginaires dans la culture militante écolo des années 1960 à nos jours en balayant nombre de tropes de la culture populaire. Une très belle exploration et des conclusions qu’on vous laisse découvrir sans vous en dire plus.
Les vidéos à ne pas manquer
Ce mois-ci on est trop heureux d’avoir fait la découverte de Stewart Hicks, un architecte américain qui fait des super vidéos sur des questions pointues d’architecture, mais également sur des univers architecturaux plus pop. Ses vidéos qui nous ont tapées dans l’oeil portent sur l’architecture dans les bandes dessinées, sur les LEGO ou encore sur le rôle de la discipline dans le scénario de la série HBO Westworld. Ses émissions sont en anglais mais on vous conseille vivement de les regarder. Et vous vous en doutez, ça nous donne trop envie de faire des vraies vidéos pop-up de décryptage urbanistique dans les oeuvres de fiction… Un jour peut-être.
Cool découverte de cette vidéo (en anglais) sur l'architecture dans la bande dessinée, par l'architecte américain Stewart Hicks (@designwithco) : https://t.co/3zJcwNRGDe cc @louismoulin @djricekookerz @StudioHNA
Avec une jolie prononciation de "Palais Chaillot" cc @Citedelarchi
— [pop-up] urbain (@popupurbain) April 12, 2021
Les trucs jolis à ne pas manquer
Parce qu’on aime bien finir par une note inspirante, artistique ou décorative, voici les lettres en papier coloré de l’artiste britannique Mel Edwards. Comme vous pouvez le voir, ce sont des lettres de noblesse urbaines. Elles prennent la forme de bâtiments de toutes sortes, on apprécie vraiment les références et la curiosité architecturale de l’ensemble. On verrait bien trôner sur notre bibliothèque et P brutaliste et et un M façon pagode, ça nous rend tout chose d’y penser.
Mel Edward’s is making a brilliant paper alphabet, inspired by the buildings of Accidental Wes Anderson.https://t.co/VNeys75f5f
Thanks @creativeboom pic.twitter.com/fIQmIytTxc
— Present & Correct (@presentcorrect) April 13, 2021