Les documentaires à ne pas manquer
–Vers des transports durables. Des métropoles en mouvement, Arte, à voir jusqu’au 24/11
Commençons par ce premier documentaire inspirant qui devrait nous donner des idées. Il est question du développement de certains modes doux qui sont bénéfiques pour la ville de demain mais surtout pour ses habitants. Des modes actifs, oui, révolutionnaires, pas tellement, mais qui s’avèrent très pratiques et efficaces dans les villes denses, j’ai nommé le triptyque : métro – vélo – lotto (on parle ici évidemment de basket de marche). Embarquez avec Arte pour un voyage d’inspiration à Berlin, Paris, Copenhague, Barcelone et Singapour.
– La Bike Life : À vélo, la rue leur appartient, réalisé par Hugues Lawson-Body avec L’EQUIPE Explore, 15 septembre 2022
Le second documentaire est notre petit chouchou. Dans un futur déjà présent, les rodéos urbains ne se font plus en Yamaha mais bien en VTT “pimpé” pour l’occasion. Signe d’une véritable appropriation du vélo par une jeunesse qui se construit ses nouveaux idéaux, la “Bike Life” est le nouveau phénomène à suivre. Né aux Etats-Unis dans des banlieues précaires où les motos et autres cyclomoteurs étaient trop chers pour une grande partie de la population, ce documentaire nous montre comment la Bike-Life s’est fait une place dans l’hexagone. Tous en selle pour suivre ces casses-cou de la route
L’atelier à ne pas manquer
–Atelier LES IMAGINAIRES DE LA SOBRIÉTÉ organisé par l’Agence régionale énergie-climat – s’est déroulé le 23 septembre dernier à la Maison du Zéro déchet
J’ai pu participer ce mois-ci à un atelier prospectif sur les imaginaires de la sobriété, porté par l’Agence régionale Énergie Climat d’Ile-de-France. Cet atelier se basait sur deux scénarios fictifs, à horizon 2032. Le premier nous plongeait dans une société de renoncement, dans laquelle certains secteurs d’activité étaient purement et simplement abandonnés. Le second invitait à imaginer une société guidée par la justice énergétique, dans laquelle la collectivité décidait d’établir des quotas d’énergie.
Cet exercice a mis en exergue des enjeux de justice sociale essentiels dans les débats sur la sobriété, un terme sur le devant de la scène depuis la publication du 6e rapport du GIEC. On a pu le voir dans l’actualité récente, par exemple dans le cas des jets privés de milliardaires, qui suscitent la colère du commun des mortels. Il faut impérativement chercher une forme d’équité et réduire les inégalités et les privilèges si l’on veut construire une sobriété « désirable », c’est ce dont il est question quand on parle de justice sociale.
Chaque groupe s’est bien prêté au jeu, mais je dois admettre avoir trouvé que les solutions manquaient un peu d’ambition, surtout au vu de l’optimisme du scénario. Comme souvent dans ces exercices collaboratifs, les contraintes techniques et les freins psychologiques peuvent entraîner un certain blocage pour proposer des solutions disruptives. Pourtant, peut-on imaginer une société plus sobre énergétiquement si l’on ne remet pas en question certaines de nos certitudes ? Il faut pouvoir s’affranchir du présent pour penser le futur. C’est en tous cas ce que j’ai conclu au sortir de cette matinée.
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Bonne lecture !