Dans quelques semaines, six ans seront passés depuis le tremblement de terre parvenu sur les côtes Pacifique du Tohoku. L’année dernière à la même période, l’architecte Armelle Le Mouëllic rendait hommage à cette région sinistrée de façon très personnelle sur notre blog :
Au-delà de ce très joli témoignage, les oeuvres engendrées à la suite d’un traumatisme urbain de grande ampleur incarnent sans doute l’un des genres les plus saillants de l’imaginaire collectif. Dix jours après la catastrophe de 2011, nous rebondissions d’ailleurs sur l’actualité d’une sortie jeu vidéo quelque peu malvenue : un jeu de course automobile scénographié dans un environnement en cours de destruction – ou « survival racing » :
Il y a un peu plus de deux ans, nous compilions déjà quelques archives d’articles dédiés aux univers apocalyptiques. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et un nouveau dossier assez proche peut naître de nouveau. Retrouvez ci-dessous quelques uns de nos articles-hommages portant sur cette fiction cathartique qui participe de façon surprenante à la résilience urbaine.
Tout d’abord, la plus grande figure urbaine de l’imaginaire post-traumatique avait évidemment reçu nos éloges. Ils s’accompagnaient alors d’un déroulé consacré aux grands monstres destructeurs de villes, et d’une touche de modèles urbains survivalistes piochés dans la pop-culture.
Le billet qui suit nous fait quitter les terres nippones dévastées pour atterrir dans le paysage français. Ce texte dense et très documenté se présente sous la forme d’une liste détaillée des oeuvres post-apocalyptiques prenant lieu dans un décor français. Suivez chronologiquement les grands moments historiques qui ont marqué ces imaginaires et leur conception.
Plus tard, nous avons abordé une façon (encore plus aboutie) de faire converger la pop-culture avec les lieux sinistrés grâce au modèle touristique développé par Ishinomaki. Cette grande ville de la préfecture de Miyagi, touchée par le tsunami de 2011, cultive depuis toujours un lien fort avec la pop-culture locale. Après la catastrophe, elle s’est dotée d’un superhéros local incarnant la résilience de la ville.
On se quitte en faisant une sorte de boucle, avec le dernier billet écrit par Armelle, contributrice sus-mentionnée. Après la sortie récente du blockbuster de l’animation nippone Your Name, elle a souhaité nous livrer un second texte personnel sur cette oeuvre remarquablement empreinte de la tragédie de 2011…