Ca commence sur les chapeaux de roue :
« Les utopies sont majoritairement urbanophobes ».
Et ça continue fort : « Il n’y a pas d’utopie urbaine : il y a un usage particulier de l’architecture et de la ville dans les discours utopiques »1
Boom, headshot.
Vous l’aurez compris : ceci est une indispensable intervention de Thierry Paquot sur les différents modèles d’utopies à travers l’histoire, donnée lors d’une séance des Utopiades de l’Arène.
A noter, le très beau détournement du sigle HQE, pour « Haute Qualité Existentielle ». Une devise dont l’application se fait de plus en plus pressante !
Découvert grâce à l’excellent travail de veille du Groupe Chronos
Note : Thierry Paquot est (entre autres) éditeur de la revue Urbanisme, et spécialiste des utopies urbaines.
Note bis : Fidèle à ma devise « Un néologisme par jour éloigne le médecin« , j’espère contribuer avec ce billet à l’introduction du terme « utopianisme » dans notre beau langage. Sachant que terme « utopianism » existe bel et bien en anglais : « the ideas, doctrines, aims, etc. of a utopian; visionary schemes for producing perfection in social or political conditions »
- A ce sujet, lire « Faites la ville, pas l’amour », dans lequel je reviens sur la chanson « Amour City » de Julien Ribot, témoin envoûtant de cette tendance de l’utopie à l’anti-urbanité primaire :p [↩]
Il existe des utopie urbanophile. Voir le travail d’Olivier Dain Belmont: http://www.vraiment-ailleurs.com