On étrenne aujourd’hui un nouveau format de billet, plus léger que de coutume, inspiré par les nombreuses présentations corpo qu’on a eu le plaisir de concocter ces dernières années. En effet, on a accumulé avec le temps une énorme banque d’images, qu’il serait un peu dur de sortir ici autre forme de procès. Aussi, histoire de partager avec vous quelques-unes de ces jolies trouvailles, on publiera tous les deux mois une mini-présentation recensant une poignée d’initiatives inspirantes. Objectif : donner un rapide aperçu de l’un des sujets qui nous travaille (qu’il s’agisse d’un objet urbain, d’une pratique émergente, ou comme ici d’un matériau aux milles usages), sans autre prétention que de vous mettre l’eau à la bouche.

A la différence des billets habituels, pas de verbiage dans ces mini-prez… Néanmoins, si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous le dire en commentaire. Le premier de ces « popfolios » est logiquement consacré à l’un de nos objets fétiches, fer de lance de la ville agile : la palette en bois, et ses milles reconversions possibles entre les mains d’urbanos avertis !

Si la palette est aujourd’hui très présente dans les univers de la déco intérieure, elle reste finalement assez timorée dans les pratiques urbanistiques à proprement parler, plus habituées à des matériaux moins bâtards. Pourtant, la palette en bois offre un nombre inconsidéré de perspectives à celles et ceux qui souhaiteraient la détourner de ses usages premiers, comme le montre le modeste inventaire ci-dessus. Tantôt arrêt de bus ou bibliothèque, tantôt jardinière ou même tramway individuel (!), la palette peut décidément tout faire.

Nous avons d’ailleurs choisi de nous limiter à un nombre réduit d’exemples, en ne choisissant que les plus iconiques, mais croyez bien que vous en trouverez des douzaines pour chaque type de reconversion. De surcroît, de nombreux tutoriels existent sur Internet pour transformer les palettes que vous dénicherez…

A la fois peu chère, très aisément trouvable et surtout extrêmement simple à bricoler, la palette fait ainsi figure « d’or noir » de la ville agile. Les détournements ici proposés, qu’ils soient amateurs ou plus experts, montrent ainsi à quoi pourrait ressembler la ville si on laissait le « Do It Yourself » s’y épanouir… Ce n’est pas sans raison si la palette est aujourd’hui la matière privilégiée des collectifs d’architecture ou d’urbanisme qui tentent de secouer les territoires !