Les frimas de 2015 commencent à peine qu’il est déjà l’heure de clore la page de 2014. Et quoi de mieux, pour ce faire, que de jeter un dernier coup d’œil en arrière ? Pour pop-up urbain, l’année passée aura été riche en émotions diverses et variées, toutes plus positives les unes que les autres. Il y a d’abord eu, en juin, le lancement de notre nouveau site après quatre ans de bons et loyaux services. Que son prédécesseur repose en paix !
Autre arrivée de poids : en novembre, Alexandre est venu rejoindre l’équipe en tant que chargée de communication, avec déjà une première pierre à l’édifice pop-up urbain : le lancement de notre newsletter mensuelle dont la première mouture est consultable ici. Vous pouvez vous abonner sur la home page (en bas à droite), avec la promesse de ne pas être croulé sous les envois intempestifs. Ce seront vos retours et partages qui feront vivre et évoluer cette newsletter, alors n’hésitez pas !
Découper et coller des images sur la ville, notre passion since 2009
En somme, 2014 aura été l’occasion de consolider les fondations entamées en 2013 avec l’arrivée de Margot. Et l’on compte bien persévérer dans cette voie pour l’année à venir. Notre ambition décuplée, on compte aujourd’hui s’émanciper du travail en flux tendu pour proposer une offre professionnelle aux petits oignons, que l’on vous présentera dans les prochaines semaines. Bien sûr, on continuera à animer ce blog avec tout notre amour, de même qu’on passera encore nos journées à partager nos pépites de veille sur Twitter, Facebook et autres réseaux de sociabilités numériques (oui, même LinkedIn !)
Venez donc nous rejoindre pour taper la discute, on est toujours avenants quand il s’agit de parler de villes en tous genres ! On vous souhaite, pour finir, une merveilleuse année 2015. Qu’elle soit pleine et entière, riche de découvertes urbaines, et qu’elle exauce vos souhaits mieux que vous ne l’espérez ! On vous laisse avec ce bilan des meilleurs billets de l’année passée, qui vous donneront quelques indices sur les sujets que nous traiterons dans les mois à venir… Bonne année !
Petits commerces et grands commencements
Souvent, les choses qui vous tombent dessus par hasard s’avèrent au final parmi les plus signifiantes. C’est ce qui nous est arrivé avec un sujet qu’on ne pensait pas si glamour : les mutations du tissu commercial. Qui l’eût cru ? C’est notamment par la porte des centres commerciaux que nous avons attaqué le problème, en l’empaillant à grand renfort de pop-culture internationale. Car ce sont bel et bien les imaginaires qui aideront le secteur à sortir de sa morosité de façade… La question dépasse évidemment le seul scope de ces « atomes périurbains », mais englobe plus généralement l’ensemble des commerces métropolitains, et les sujets qui leur sont connexes : hybridations de fonctions, livraison par drones, et autres folies douces qu’on entrevoit chaque jour dans notre veille. Motivant ! On compte donc bien approfondir le sujet cette année, histoire de répondre à cette question fondamentale : à quoi ressembleront les commerces de demain ? Si la réponse n’est pas encore entre nos mains, elle semble se dessiner dans l’air, donnant ainsi lieu à quelques ébauches d’idées que l’on compte bien partager avec vous.
Attention : renouveler le tissu commercial ne signifie pas pour autant
« construire un centre commercial sur la Lune »
Entre marques et démarcations, quand la ville se met en scène
Mais qu’est-ce qui fait l’essence d’une ville ? S’il fallait résumer pop-up urbain à une seule et unique question, ce serait peut-être celle-ci. Car après tout, qu’on aborde “la” ville au prisme de la pop-culture ou de l’innovation, le même constat s’impose : chaque ville est unique, et c’est précisément cette singularité qui fait la richesse de nos territoires. Cette année, plus encore qu’auparavant, nous avons tenté de mieux cerner ces particularismes locaux, quitte à autopsier certaines métropoles avec l’aide de nos précieux complices : Deux Degrés pour Bordeaux, Urbain trop urbain pour Toulouse, etc. Mais qu’on ne s’y trompe pas : l’imaginaire d’une ville est une somme complexe d’usages multiples. Des pratiques souvent informelles et plus ou moins assumées, qui confèrent à l’espace ce petit je-ne-sais-quoi qui nous séduit tant. Et vous, pour développer votre quartier ou votre rue, vous préféreriez implanter un coffee shop ou organiser des marathons sportifs de nuit ?
Et si nos boutiques à souvenir vendaient des figurines du dealer du coin ?
La ville agile, notre valeur sûre face à la panne sèche
Bien évidemment, nous ne pouvions pas passer l’année sans aborder les grands piliers de pop-up urbain, ceux qui définissent notre activité depuis cinq ans maintenant. Pour rappel, on a baptisé “ville agile” la capacité des citadins à se réapproprier les infrastructures de la ville, tandis que la “ville hybride” désigne l’interaction croissante entre les mondes numériques et les espaces physiques. Si la première nous aura globalement enthousiasmé cette année, la seconde est restée assez silencieuse dans nos colonnes. Il faut dire que cela fait quelques temps que le sujet a perdu de son ivresse, comme nous l’écrivions dans notre rétro-prospective de l’année 2013… Comment l’expliquer ? Sûrement parce que la Smart City, principal avatar de la ville hybride, peine à se renouveler. La panne d’imaginaire qui frappe la ville numérique n’est-elle qu’une passade, ou bien faut-il commencer à se faire quelques rides au front ? Seul le temps nous le dira…
« Somwhat of a Trend », une peinture de Tristan Pigott
De nouveaux outils prospectifs en perspective
“Panne d’imaginaires” : ça y est, le mot est lâché ! Cela fait maintenant quelques années qu’on l’emploie pour relater la relative absence de créativité des projets qui nous passent sous le nez, et qui sentent bon la naphtaline de la science-fiction la plus nanardesque qui soit. 2014 aura été l’occasion de dire stop à cette gabegie d’inventivité, stimulés que nous étions par la publication du dernier ouvrage de Nicolas Nova… A quoi sert le futur s’il ressemble au passé ? Nous avons tenté, accompagnés par de savants connoisseurs, de dénicher de nouveaux outils pour explorer ces lendemains barrés qui nous enchantent toujours, même quand ils ne ressemblent à rien de très formel. Nous avons donc lancé, entre autres, un concours de “flash fiction” durant lequel vous nous aurez subjugué par la fertilité de votre imagination. Au vu des résultats, un constat s’impose : ce n’est pas le futur qui est en panne sèche, juste la manière dont on l’aborde.
La voiture du futur, imaginée dans des dessins d’enfants (campagne organisée par Toyota)
Derrière chaque pop-culture, se cache une urbanité
Bien entendu, fidèles à notre ligne éditoriale, nous avons poursuivi notre quête du Graal à nous : la compréhension des mondes urbains dans la pop-culture contemporaine, des mangas aux séries anglaises en passant par les jeux vidéo (surtout eux !). Ce n’est pas tant que nous soyons des gamers fous, mais le jeu vidéo est sûrement aujourd’hui le médium le plus inspirant pour anticiper le monde qui nous entoure. Un exemple parmi d’autres : les interfaces cartographiques qui, dans les jeux vidéo, ont au moins dix ans d’avance sur celles qui irriguent notre quotidien mobile. On pourrait ainsi multiplier les exemples à l’envi pour toujours retomber sur le même constat : rien ne nous enthousiasme davantage que d’aller chiner ces territoires ludiques et cinématographiques, trop souvent laissés de côté par la prospective traditionnelle. Et on compte bien s’atteler à la tâche pour quelques années encore !
Aux pieds des montagnes de pop-cultures urbaines qui attendent d’être enlacées
Japon, terre d’inspiration
Enfin, notre année 2014 aura été marquée, vous l’avez sûrement remarqué, par un envoûtant voyage estival au Japon. Un périple de vingt jours à travers les terres nippones, de Tokyo jusqu’à l’île de Yakushima, dont nous avons logiquement rapporté de précieuses pépites urbaines. Heureuse coïncidence, l’urbaniste Claire Gervais avait fait de même quelques semaines avant nous, trainant elle aussi de bien jolis souvenirs dans sa valise de retour. Nous l’avons donc invitée pour partager quelques-unes des curiosités « kawaii » (ou autre) repérées sur place, à déguster comme autant d’inspirations pour nos bons vieux environnements européens. De quoi nourrir, évidemment, une passion pour les cultures nippones qui innerve ce blog depuis ses débuts. Après tout, comme nous l’exprimions à nos amis d’Urbanews, notre rêve n’est-il pas de conclure notre carrière dans les ruelles foutraques de l’île d’Okinawa ?
L’équipe pop-up urbain sortant de l’aéroport de Tokyo
*Et une excellente année à tous !*
La carte de voeux de la boîte : nous, roulant pour un avenir urbain plus « pop »
Bon cru. Tous nos vœux de bonheur étoilé ***** en 2015!