Mieux que le cirque itinérant, le zoo au coin de la rue ? Une certaine image de la ville post-humaine, au sens littéral du terme :
Trailer du jeu Tokyo Jungle sur PlayStation 3.
Sortie prévue en juin 2012 au Japon.
Tokyo Jungle vous transporte dans un Tokyo sans aucune trace humaine dans un avenir non défini. Vous y trouverez plus de 80 types d’animaux qui devront se défendre en s’affrontant les uns les autres. On y trouve un mode Histoire ainsi qu’un mode Survie.
Des images à rapprocher d’un grand standard de la pop-culture contemporaine : la ville post-apocalyptique, comme par exemple dans le célèbre I Am Legend (2007 pour le film), et autres classiques dont je vous épargnerai la liste… puisqu’une large partie a déjà été citée dans cette chronique consacrée à la ville fertile, une amie qui nous veut du bien.
Comment expliquer la profusion de ces visions post-apocalyptiques dans lesquelles la nature reprend ses droits sur l’Humain (à l’image de ces diaporamas ou de cesillustrations) ? Et surtout, qu’est-ce que cela traduit de notre rapport à la nature urbaine ?
Dans cette litanies d’exemples plus ou moins fameux, la présence d’une « faune » urbaine sert de témoin à la fin du monde humain – qui l’a sûrement bien mérité. Pour ma part, cette zoologie du béton m’évoque surtout la « Ma ville est un zoo » , par le groupe de rap nantais Hocus Pocus :
La ville prend des allures de réserve naturelle
Et les instincts se réveillent.
Partout ça sent le fauve, pas mal d’espèces en voie d’extinction,
Ca chasse l’étranger et les pauvres sans distinctionOn stocke tout ce qui gêne dans des clapiers,
Paradoxe, car on les vire des cages d’escaliers !
[…] Refrain :
Ma ville est un zoo
La vie est un zoo
Biodiversité et écologie urbaine : de La Fontaine à Tokyo Jungle, les choses n’ont finalement pas vraiment changé…
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:)
C’est drôle, je l’ai ressorti un peu ce week-end. J’ai débloqué un nouveau chat, et j’ai déboité un Jack Russel.